
Fernand Cocq (1861-1940)
Né à Huy, Fernand Cocq fait ses études secondaires à l’Athénée Royal d’Ixelles où sa famille est venu se fixer. Il y enseigne de 1882 à 1890. Pendant cette période, il entreprend des études de droit à l’Université Libre de Bruxelles. Il devient docteur en droit en 1887. En 1890 il abandonne l’enseignement et s’inscrit au barreau de Bruxelles. La même année il entre au parti libéral et est élu conseiller communal d’Ixelles. En 1900, il devient échevin de l’Instruction publique : il s’attache à perfectionner les méthodes d’enseignement, à promouvoir l’enseignement professionnel et à améliorer le statut moral et matériel des enseignants. Sa carrière politique fut très riche : bourgmestre d’Ixelles, député à la Chambre des Représentants, vice-président de la Chambre, Ministre de la Justice.
Ardent défenseur de la Libre pensée, il eut une grande carrière maçonnique qui le mena par deux fois (1902-1904 et 1911-1913) à être Grand Maître du Grand Orient de Belgique.
Mais toujours il s’intéressa à l’enseignement : pendant vingt-cinq ans il œuvra à la Ligue de l’Enseignement dont il assuma la présidence en 1930 et 1931. Il dut quitter cette charge pour remplir sa fonction de Ministre de la Justice.